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L’Afrique dispose d’immenses ressources naturelles dont seule une infime partie est utilisée. Pour que l’Afrique tire profit de ses richesses, il est nécessaire de s’attaquer à la bonne gestion de ces ressources et de leur exploration.

L’Afrique est l’un des  continents les moins développés de la planète mais sa situation économique progresse rapidement. Constituée de 54 pays et dotée d’une superficie de 30 415 873 km2, l’Afrique est le deuxième continent par la taille.

Extrêmement riche en ressources naturelles (du sous-sol notamment), celles-ci sont exportées et représentent plus de 70% des échanges commerciaux vers les autres pays. En Afrique plus qu’ailleurs, les ressources naturelles profitent insuffisamment au développement.

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L’Afrique est réputée pour ses sous-sols extrêmement riches. Elle possède environ 30% des réserves mondiales en minerais, 40 % des réserves en or, 60 % du cobalt, 70% des gisements de Coltan (qui servent à produire des puces électroniques) et 90% du platine. Néanmoins, ces ressources sont concentrées dans des régions bien particulières : l’or et les diamants en Afrique du Sud, le cuivre en République Démocratique du Congo et en Zambie.

  1. Les minerais 

Le continent Africain détient plus de  11 minerais très recherchés tels que le Chrome, le Cuivre, les Diamants, le fer, le Manganèse, l’Or, la Bauxite, l’Antimoine, le Cobalt, les Phosphates et le Plomb.

Minerai Pays producteur
Antimoine Afrique du Sud Maroc
Bauxite Guinée Ghana
Chrome Afrique du Sud Zimbabwe Madagascar
Cobalt Zambie RDC Maroc Botswana Afrique du Sud
Cuivre Zambie Afrique du Sud RDC Botswana Maroc
Diamants RDC Botswana Afrique du Sud Angola Namibie Algérie
Fer Afrique du Sud Mauritanie Algérie Angola Libye
Manganèse Gabon Ghana Algérie
Or Afrique du Sud Ghana Zimbabwe Algérie Guinée
Phosphates Maroc Afrique du Sud Sénégal Togo Algérie
Plomb Afrique du Sud Maroc Namibie

(1)

  • Les sources d’énergie

Chaque pays, chaque état utilise des sources d’énergies différentes. L’Afrique possède aussi des sources d’énergies que l’on nomme «énergies fossiles » telles que le Charbon, le Pétrole, le Gaz Naturel et l’Uranium. Les énergies fossiles représentent plus de 80 % de la consommation d’énergie dans le monde. La source d’énergie la plus utilisée est le pétrole.

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Les réserves de Pétrole sont concentrées sur deux pays en particuliers : la Libye et le Nigéria.

Les principales réserves africaines de Gaz Naturel sont situées au Nigéria et en Algérie.

L’Afrique du Sud est le pays africain qui possède la production de charbon la plus importante, la situant au 12 ème rang mondial.

Les ressources les plus considérables en Uranium se situent au Niger et en Namibie.

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L’Afrique possède environ 10% des ressources mondiales de Thorium, surtout situées en Afrique du sud et en Egypte.

Agent Energétique Pays Producteur
Charbon Afrique du sud Zimbabwe
Pétrole Nigéria Libye Algérie Egypte Angola Gabon RDC Guinée
Gaz Naturel Algérie Egypte Lybie Nigéria
Uranium Niger Maroc   Afrique du Sud Gabon Namibie

(2)

  • L’agriculture

Le secteur agricole emploi un grand nombre d’africains, mais reste un secteur peu productif.

Le continent Africain dispose de  60 %  des terres arables non exploitées, il présente ainsi le plus grand écart de rendement en produisant peu avec de si grandes terres.

Un tiers des surfaces émergées dans le monde est consacré à un usage agricole, mais l’agriculture est le principal consommateur d’eau. La surface agricole irriguée africaine, ne représente que 5 % de la surface mondiale.

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Les réserves d’eau étant inégalement réparties, neuf pays concentrent 60 % des réserves d’eau douce : le Brésil, le Canada, la Chine, la Colombie, les Etats-Unis, l’Inde, l’Indonésie, le Pérou et la Russie.

L’Afrique Centrale abrite le deuxième plus grand fleuve du monde, le Congo, mais son indice de pauvreté en eau est élevée. En République Démocratique du Congo seuls 2% de la population ont accès à un réseau sanitaire régulier. En Afrique plusieurs régions sont touchées soit par une pénurie physique de l’eau comme au Sahara ou en Libye, soit par une pénurie économique de l’eau comme en Angola ou en Zambie.

S’ajoute à cela la déforestation qui se poursuit à un rythme important. En Afrique, entre 2000 et 2010, des centaines d’hectares de forêt  disparaissent, convertis à d’autres utilisations, surtout agricoles, ou sous l’effet de phénomènes naturels.

Les coupures d’électricité sont un obstacle chronique au développement du Continent Africain, c’est pourquoi, depuis 1991, le Communauté Economique Africaine, la CEA vise à améliorer l’intégration économique du commerce en promouvant le commerce intra- régional. Elle repose sur sept organisations : (3)

  • L’Union Du Grand Maghreb (ex UMA)
  • Le Marché Commun de l‘Afrique Orientale et Australe (COMESA)
  • La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CENSAD)
  • La Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC)
  • La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
  • L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD)
  • La Communauté de développement  de l’Afrique Australe (SADC)
  • La Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO)

Depuis les années 2000 et le lancement de l’initiative pour la transparence des industries extractives, des progrès ont été faits en matière de gestion des ressources naturelles. La plupart des pays de l’Afrique Sub-Saharienne ont largement réformé et modernisé les lois régissant les industries extractives. Certains pays ont adopté des lois imposant la transparence sur les contrats, des lois imposant des études sur l’impact de l’environnement.

La Guinée, par exemple, a réformé dans les années 2010, son code minier quant à l’extraction de bauxite.

La quasi-totalité des espaces et des milieux sont aujourd’hui exploités et gérés sans pour autant être immuables. Ils appartiennent à des terroirs et sont l’objet d’une patrimonialisation locale visant une gestion décidée localement. En Afrique comme ailleurs, les ressources naturelles peuvent être plus ou moins bien gérées, en fonction des contextes, des pressions politiques, des moyens techniques à disposition.

Aujourd’hui, les politiques mondiales et nationales  de protection de la biodiversité, de gestion durable, des ressources, sont nombreuses, et s’imposent sur les systèmes de gestions locales des ressources. La préservation, en revanche, est plus complexe. L’Afrique doit faire face à une ou plusieurs formes de protection de la nature ou de la règlementation des ressources naturelles. Cette superposition de l’exploitation des ressources et de la protection de la nature pose actuellement des problèmes justifiant une attention de la part de la science. Les ressources naturelles doivent être mieux prises en compte afin de concilier protection et bien-être des communautés locales. De nombreux exemples sur le littoral ouest africain (AMP réserve dont celle du Saloum, patrimoine de l’UNESCO, le lac de Guiers et la réserve de Ndiael, en Basse Casamance et en Bissau, mais aussi dans des zones intérieures cruciales (Fouta Djalon, Delta Intérieur du Niger …) montrent que ces ressources peuvent être utilisées et protégées. (4)

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Notes et références :

  1. MacMillan Aidan Secondary Atlas for Africa, p 52
  2. MacMillan Secondary Atlas for Africa, 2004, p 52
  3. Rapport Commission des Nations Unies pour l’Afrique 2019
  4. Conférence sur la gestion des ressources naturelles en Afrique, 2018
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